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Notes signatures de Baccarat Rouge 540 Extrait de Parfum : cedarwood, saffron, jasmine, ambergris, bitter almond
L'odeur de la barbe à papa en parfumerie est une création synthétique, une ode nostalgique aux fêtes foraines de l'enfance et à la gourmandise. Elle ne provient d'aucune source botanique et ne possède donc pas d'aspects tels que le terroir ou des méthodes de culture spécifiques. Son histoire est liée à l'invention de la confiserie elle-même. En 1897, le dentiste William Morrison et le confiseur John C. Wharton ont breveté une machine électrique pour filer du sucre chauffé en fins filaments, qu'ils ont présentée sous le nom de « Fairy Floss » (Soie des Fées) à l'Exposition Universelle de Saint-Louis en 1904, avec un succès retentissant. Le terme « barbe à papa » est l'équivalent français de « cotton candy », un nom popularisé plus tard. Le profil olfactif de la barbe à papa est typiquement doux, aérien et sucré. Ce parfum est principalement construit autour de la molécule aromatique d'éthyl-maltol, un composé synthétique à l'arôme intensément sucré, caramélisé et confituré, rappelant le sucre brûlé et les fraises. Les parfumeurs renforcent souvent cette note centrale avec de la vanilline pour une chaleur crémeuse, et des esters fruités pour évoquer les versions classiques roses (fraise ou framboise) de la friandise. L'accord qui en résulte est léger, poudré et intensément sucré, conçu pour raviver des souvenirs de moments joyeux et insouciants. Le développement commercial de la note de barbe à papa a marqué un tournant dans la parfumerie moderne avec le lancement d'« Angel » de Thierry Mugler en 1992. Créé par Olivier Cresp et Yves de Chirin, Angel fut le premier parfum gourmand moderne, utilisant audacieusement une surdose d'éthyl-maltol. Ce parfum révolutionnaire a établi la famille gourmande comme une force commerciale majeure, plaçant les notes comestibles au premier plan de la composition des parfums. Culturellement, la note de barbe à papa représente une rupture avec la parfumerie traditionnelle, adoptant des senteurs ludiques, littérales et évocatrices qui répondent à un désir de confort et de nostalgie, une tendance qui domine le marché depuis les débuts d'Angel.
L'odeur de la barbe à papa n'est pas obtenue par extraction naturelle mais est recréée en tant qu'accord synthétique en laboratoire. Le composant central responsable de son arôme caractéristique est l'éthyl-maltol, un composé organique qui n'existe pas en quantités significatives dans la nature et est considéré comme un ingrédient synthétique à des fins réglementaires. La synthèse de l'éthyl-maltol est un processus chimique en plusieurs étapes. Bien que diverses méthodes existent, un matériau de départ courant est le furfural, qui peut être dérivé de sous-produits agricoles renouvelables comme les rafles de maïs ou la sciure de bois. Par une série de réactions chimiques, la structure moléculaire est modifiée pour produire la 2-éthyl-3-hydroxy-4-pyrone, le composé final d'éthyl-maltol. Cette poudre cristalline blanche est de quatre à six fois plus puissante que son précurseur naturel, le maltol. En tant que matériau synthétique, il n'y a pas de période de récolte. La production est gérée par de grandes entreprises d'arômes chimiques et n'est pas liée aux cycles agricoles. La principale considération RSE tourne autour de la durabilité du processus de synthèse chimique, y compris la consommation d'énergie et la gestion des déchets chimiques, ainsi que l'approvisionnement en matériaux précurseurs à partir de sources renouvelables plutôt que pétrochimiques.
Le précurseur de la barbe à papa, le sucre filé, était une friandise coûteuse et exigeante en main-d'œuvre, créée par des chefs en Italie pour l'élite fortunée, souvent utilisée pour des décorations élaborées.
Le dentiste William Morrison et le confiseur John C. Wharton de Nashville, Tennessee, inventent et brevettent la première machine électrique permettant de filer le sucre en fins filaments.
Morrison et Wharton présentent leur création à un large public lors de l'Exposition Universelle de Saint-Louis sous le nom de 'Fairy Floss', vendant 68 655 boîtes et en faisant un succès retentissant.
Le dentiste de la Nouvelle-Orléans, Josef Lascaux, invente une machine similaire et brevète sa confiserie sous le nom de 'cotton candy', qui deviendra finalement le nom commun aux États-Unis.
Pfizer lance 'Veltol Plus', le nom de marque de l'éthyl-maltol. Ce nouveau composé synthétique est 4 à 6 fois plus puissant que le maltol et possède un arôme sucré, fruité et de type barbe à papa prononcé, ce qui en fait un ingrédient clé pour l'industrie des arômes et des parfums.
Les parfumeurs Olivier Cresp et Yves de Chirin créent 'Angel' pour Thierry Mugler. C'est le premier parfum 'gourmand', avec une surdose sans précédent d'éthyl-maltol, qui établit la note de barbe à papa en parfumerie et lance une nouvelle tendance olfactive majeure.
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La machine à fabriquer la barbe à papa a été co-inventée en 1897 par un dentiste, le Dr William Morrison.
Avant d'être appelée 'barbe à papa', la friandise a été présentée au public sous le nom de 'Fairy Floss' (Soie des Fées).
Une portion de barbe à papa contient moins de sucre qu'une canette de soda, car elle est principalement composée d'air.
Le lancement d'Angel de Thierry Mugler en 1992, avec sa note proéminente de barbe à papa, est crédité d'avoir créé toute la catégorie des parfums 'gourmands'.
La molécule aromatique clé, l'éthyl-maltol, est estimée être 4 à 6 fois plus odorante que son parent d'origine naturelle, le maltol.