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Notes signatures de Coco Mademoiselle Eau de Parfum : vetiver, jasmine, orange, patchouli, rose
L'opopanax, souvent surnommé « myrrhe douce », est une gomme-résine récoltée sur des arbres du genre Commiphora, principalement Commiphora guidottii et Commiphora erythraea. Ces petits arbres épineux appartiennent à la famille des Burséracées, la même que l'encens et la myrrhe. Ils prospèrent dans les climats arides et accidentés de la Corne de l'Afrique, la Somalie, l'Éthiopie et le Kenya étant les principaux terroirs. Les arbres poussent à l'état sauvage dans des zones de brousse, souvent sur des sols rocheux, secs et riches en gypse. La culture est peu répandue ; la résine est généralement récoltée sur des arbres sauvages en pratiquant des incisions dans l'écorce, un processus connu sous le nom de gemmage. Le profil olfactif de l'opopanax est complexe et riche, le distinguant de sa cousine, la myrrhe. Il se caractérise par un arôme chaud, doux, balsamique et résineux. Son profil olfactif contient des nuances miellées, veloutées et légèrement fumées, certains décrivant des notes de whisky vieilli, de caramel amer et de copeaux d'acajou. Contrairement à l'odeur plus vive et médicinale de la vraie myrrhe, l'opopanax est plus doux et plus chaud, avec une douceur terreuse et parfois légèrement animale. Cette profondeur et cette chaleur en font un ingrédient prisé en parfumerie, notamment dans les parfums orientaux et ambrés où il agit comme fixateur, ajoutant de la longévité et une base sensuelle. Historiquement, l'opopanax est utilisé depuis des millénaires. Les anciens Égyptiens et Babyloniens l'utilisaient comme encens dans les temples et les rituels sacrés, lui attribuant des qualités purifiantes. Le nom lui-même est dérivé du grec : « opos » (suc) et « panax » (panacée), reflétant sa longue histoire en médecine traditionnelle pour traiter diverses affections. Le roi Salomon aurait considéré l'opopanax comme l'une des « plus nobles des gommes à encens ». Bien que son usage médicinal ait diminué, son importance commerciale dans l'industrie du parfum reste significative. La résine est une exportation clé pour des pays comme la Somalie, bien que le commerce soit confronté à des défis liés à la surexploitation et au changement climatique, qui menacent les populations sauvages d'arbres Commiphora.
La principale méthode d'extraction de l'huile essentielle d'opopanax est la distillation à la vapeur d'eau de l'oléogomme-résine brute. Le processus commence par la récolte de la résine, qui se fait en pratiquant des incisions dans l'écorce des arbres Commiphora pendant la saison sèche. Un liquide laiteux s'écoule et se solidifie au contact de l'air en morceaux ou « larmes » brun-rougeâtre. Celles-ci sont ensuite collectées à la main. Pour la distillation, la résine collectée est chargée dans un alambic. La vapeur d'eau traverse la résine, ce qui vaporise les composés aromatiques volatils. Cette vapeur est ensuite refroidie dans un condenseur, redevenant un mélange liquide d'eau et d'huile essentielle. L'huile, moins dense, se sépare et est recueillie. Le rendement typique en huile essentielle par distillation à la vapeur est d'environ 2,45 %. La principale période de récolte correspond aux saisons sèches dans la Corne de l'Afrique. La surexploitation, la dégradation de l'habitat et le changement climatique constituent des menaces écologiques importantes pour les populations sauvages de Commiphora, suscitant des préoccupations en matière de conservation. Par conséquent, l'accent est de plus en plus mis sur les pratiques de récolte durable pour assurer la viabilité à long terme de cette ressource naturelle.
L'opopanax était largement utilisé par les anciens Égyptiens et Babyloniens comme un composant clé de l'encens pour les cérémonies religieuses et la fumigation. Les Romains l'utilisaient également comme encens dans les temples.
Selon les récits historiques, le roi Salomon d'Israël considérait l'opopanax comme la 'plus noble des gommes à encens', soulignant sa valeur et son prestige dans le monde antique.
Au XVIIe siècle, les médecins européens prescrivaient l'opopanax sous forme d'emplâtres, croyant qu'il possédait des propriétés curatives pour diverses affections.
L'emblématique pharmacie florentine Santa Maria Novella a créé un parfum nommé 'Opoponax', célébrant la matière première et sa riche histoire.
L'opopanax est une note de fond clé dans le légendaire parfum oriental Shalimar de Guerlain, contribuant à son caractère iconique chaud, balsamique et sensuel.
Le parfum influent et audacieux Poison de Dior met en évidence l'opopanax, démontrant sa capacité à créer des profils olfactifs profonds, mystérieux et puissants.
Commiphora guidottii, la principale source d'opopanax, est classée 'Vulnérable' sur la Liste rouge de l'UICN en raison des menaces de surexploitation, de la dégradation de l'habitat pour la production de charbon de bois et du changement climatique.
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Le nom 'opopanax' vient des mots grecs 'opos' (suc) et 'panax' (panacée), en référence à son utilisation historique comme remède universel.
Le roi Salomon aurait considéré l'opopanax comme la 'plus noble de toutes les gommes à encens'.
Dans la Rome antique, l'opopanax était utilisé comme encens dans les temples.
La résine est très inflammable, ce qui a contribué à son utilisation répandue comme encens à travers l'histoire.
En Somalie, la résine est parfois ajoutée à l'alimentation du bétail pour améliorer la production de lait.