- floral
- fresh
- citrus
Notes signatures de Beyond Paradise : jasmine, orchid, hyacinth, honeysuckle, citrus blossom
La fleur de prunier, issue de l'arbre Prunus mume, également connu sous le nom de prunier chinois ou abricotier du Japon, est une note olfactive profondément ancrée dans la culture de l'Asie de l'Est. Botaniquement, elle est plus proche de l'abricot mais est communément appelée prune. L'arbre est originaire d'Asie de l'Est et fleurit à la fin de l'hiver ou au début du printemps, souvent alors que la neige recouvre encore le sol, ce qui en fait un puissant symbole de résilience, d'espoir, de persévérance et de renouveau. Les fleurs, allant du blanc au rose, apparaissent avant les feuilles et sont célébrées dans l'art, la poésie et les festivals depuis des siècles, notamment en Chine, au Japon et en Corée. Le profil olfactif de la fleur de prunier est délicat, frais et éthéré. Il se caractérise par une floralité légère et douce avec de subtiles nuances fruitées, parfois avec des touches de vert, d'amande ou de miel. Le parfum est souvent décrit comme aérien, doux et légèrement poudré, évoquant la fraîcheur du début du printemps. Contrairement à la douceur confiturée du fruit de la prune, le parfum de la fleur est pur et transparent, ajoutant une qualité lumineuse et gracieuse aux compositions de parfum. Elle est généralement considérée comme une note de tête ou de cœur, apportant une touche de légèreté sans être envahissante. La culture du Prunus mume pour ses fleurs est répandue en Chine, au Japon et en Corée, où il est un arbre ornemental chéri dans les jardins et les temples. Les arbres prospèrent dans les climats tempérés avec des étés chauds et des hivers frais. Historiquement, son utilisation était plus cérémonielle et esthétique que commerciale. Dans la culture traditionnelle chinoise, la fleur de prunier est l'une des « Quatre Gentilshommes » parmi les fleurs et ses cinq pétales représenteraient cinq bénédictions : la richesse, la santé, la vertu, la paix et une mort naturelle. Elle était célébrée dans la poésie de la période Nara au Japon (710-794) avant même la célèbre fleur de cerisier. Commercialement, le parfum est presque toujours une reconstitution ou une « note fantaisie » dans la parfumerie moderne, car l'extraction directe est rare en raison de la délicatesse de la fleur et de son faible rendement en huile essentielle.
L'extraction naturelle du parfum de la fleur de prunier est extrêmement rare et non viable commercialement en raison de la nature délicate des pétales et de leur très faible rendement en huile. La méthode la plus réalisable, bien que toujours peu courante, serait l'extraction par solvant pour produire une absolue. Ce processus consiste à laver les fleurs fraîches à moitié ouvertes avec un solvant volatil comme l'éther de pétrole ou l'hexane. Le solvant dissout les composés aromatiques, les cires et les pigments. Après évaporation du solvant, un concentré cireux appelé « concrète » subsiste. Cette concrète est ensuite lavée à l'éthanol pour séparer les composés aromatiques purs, et une fois l'alcool éliminé, le produit résultant est une absolue. Compte tenu de l'inefficacité et du coût élevé, la grande majorité des notes de fleur de prunier en parfumerie sont des reconstitutions synthétiques. Les parfumeurs construisent un accord en utilisant un mélange d'autres matières naturelles et synthétiques pour imiter le profil olfactif doux, fruité-floral et légèrement poudré de la fleur. Cette approche permet la cohérence et la durabilité, évitant la pression écologique de la récolte de quantités massives de fleurs pour un rendement minuscule. La période de récolte des fleurs naturelles est très courte, se déroulant de la fin de l'hiver au début du printemps, généralement de janvier à mars.
L'arbre Prunus mume est introduit au Japon depuis la Chine. Durant la période Nara (710-794), les fleurs d'ume (prunier) deviennent un sujet de prédilection dans la poésie et sont au centre des festivals de hanami (contemplation des fleurs), avant la popularité du sakura (fleur de cerisier).
En Chine, la fleur de prunier est élevée au rang de l'un des « Quatre Gentilshommes » parmi les fleurs dans l'art, aux côtés de l'orchidée, du bambou et du chrysanthème. Cela consolide son importance culturelle en tant que symbole de beauté raffinée, de résilience et de vertu.
Le parfum de la fleur de prunier, connu sous le nom de « mei hua » en Chine, commence à être utilisé dans les parfums et les produits parfumés. Cela marque sa transition d'une fleur purement symbolique à un ingrédient olfactif, bien que son utilisation reste culturellement significative.
La maison Kenzo lance l'Eau de Fleur de Prunier, une fragrance créée par le parfumeur Francis Kurkdjian. Ce lancement met en lumière la note pour un public mondial, capturant son essence délicate, fruitée et florale au sein d'une structure de parfum moderne.
Jo Malone London lance sa cologne Plum Blossom, une fragrance florale-fruitée qui popularise davantage la note dans la parfumerie occidentale contemporaine. La composition comprend de la prune jaune, de la fleur de prunier, du jasmin et du musc blanc, démontrant sa polyvalence.
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Les cinq pétales de la fleur de prunier sont considérés comme symboliques des « Cinq Bénédictions » dans la culture chinoise : longévité, prospérité, santé, vertu et une mort naturelle.
Au Japon, les fleurs de prunier étaient les fleurs originellement célébrées lors des fêtes de « hanami » (contemplation des fleurs) pendant la période Nara (710-794), bien avant que les fleurs de cerisier ne deviennent le centre d'intérêt.
La fleur de prunier est l'un des « Trois Amis de l'Hiver » (avec le pin et le bambou), un motif courant dans l'art d'Asie de l'Est symbolisant la résilience et la persévérance face à l'adversité.
Malgré son nom commun, l'arbre Prunus mume est botaniquement classé comme un abricotier, et non un prunier.
Au Japon, les pruniers sont parfois plantés dans la partie nord-est d'un jardin comme un talisman protecteur contre le mal.