- floral
- fresh
- amber
Notes signatures de Love in White : sandalwood, magnolia, iris, orange, rice
Le riz, botaniquement connu sous le nom d'Oryza sativa pour la variété asiatique et d'Oryza glaberrima pour l'africaine, est une graminée annuelle appartenant à la famille des Poaceae. C'est un aliment de base pour plus de la moitié de la population mondiale, et sa culture est profondément ancrée dans l'histoire des civilisations, en particulier en Asie. Des preuves archéologiques suggèrent que sa domestication a commencé dans le bassin du fleuve Yangtze en Chine il y a entre 13 500 et 8 200 ans. La riziculture nécessite des climats chauds et humides et se pratique traditionnellement dans des rizières inondées, créant des terroirs uniques du delta du Mékong aux contreforts de l'Himalaya. Ces environnements variés, des plaines alluviales de l'Inde aux sols volcaniques d'Indonésie, influencent le profil aromatique final du grain. Le profil olfactif de la note de riz en parfumerie est subtil et réconfortant, souvent décrit comme une note de fantaisie car elle ne peut être extraite directement. Elle évoque l'odeur chaude, vaporeuse et amylacée du riz cuit, avec des facettes de noisette, légèrement poudrées et crémeuses. Les variétés aromatiques comme le Basmati et le Jasmin sont particulièrement prisées pour leur parfum distinct, principalement dû au composé chimique 2-acétyl-1-pyrroline, qui apporte une nuance de pop-corn et de noisette. La note peut aller de l'odeur sèche et délicate de la poudre de riz à l'arôme plus riche, presque sucré, du riz au lait, souvent rehaussé de notes lactoniques ou vanillées. Historiquement utilisé pour ses propriétés cosmétiques, notamment la poudre et l'eau de riz dans les rituels de beauté asiatiques, le parfum du riz a une signification culturelle profonde, symbolisant la nourriture, le foyer et le soin. Son entrée dans la parfumerie moderne est relativement récente, gagnant en popularité en tant que note de niche et indépendante avant de se généraliser. Les parfumeurs l'utilisent pour conférer une qualité douce, enveloppante et semblable à la peau aux compositions, agissant comme un contrepoint délicat aux notes florales, boisées ou épicées. L'essor des parfums gourmands a encore renforcé sa place, offrant une alternative savoureuse et réconfortante aux notes ouvertement sucrées. Culturellement, le riz est un symbole de vie et de fertilité, et son parfum subtil évoque un sentiment de tranquillité et d'élégance minimaliste.
L'odeur du riz en parfumerie est un accord reconstitué, car le grain ne produit pas d'huile essentielle ou d'absolu traditionnel. Les parfumeurs recréent l'arôme caractéristique en mélangeant habilement diverses molécules naturelles et synthétiques. Le composé clé responsable de l'odeur de noisette et de pop-corn du riz aromatique, le 2-acétyl-1-pyrroline, est souvent utilisé synthétiquement pour former le cœur de l'accord. Pour obtenir le profil complet et réconfortant, ce composant central est complété par d'autres matières. Des lactones peuvent être ajoutées pour conférer une qualité crémeuse et laiteuse, tandis que des notes comme la vanille ou l'héliotropine peuvent rehausser la douceur subtile, évoquant le riz au lait. Les effets poudrés sont souvent obtenus à l'aide d'ionones (généralement associées à la violette et à l'iris) ou de muscs doux, qui imitent la texture délicate de la poudre de riz. Ce processus permet un haut degré de créativité, aboutissant à des interprétations diverses, d'une vapeur légère à un dessert gourmand et riche. En tant que création synthétique, le rendement n'est pas une mesure pertinente, et la production n'est pas liée à une période de récolte spécifique. Les principales considérations écologiques concernent la synthèse durable des molécules aromatiques utilisées dans l'accord.
La recherche scientifique sur l'arôme du riz s'intensifie, menant à l'identification définitive du 2-acétyl-1-pyrroline (2AP) comme principal composé responsable du parfum caractéristique des variétés de riz aromatiques comme le Basmati et le Jasmin.
Le parfum Kenzo Amour, créé par Daphné Bugey et Olivier Cresp, est lancé. Il présente une note proéminente de vapeur de riz, contribuant à populariser la facette réconfortante et gourmande du riz dans la parfumerie grand public.
La Sustainable Rice Platform lance la première norme mondiale pour la riziculture durable, fournissant un cadre pour réduire l'empreinte environnementale de la riziculture et améliorer les moyens de subsistance des petits exploitants.
Le lancement de L'Eau Papier de Diptyque, avec un accord de vapeur de riz, accélère la tendance des notes de riz dans la parfumerie de niche et grand public, célébrée sur les plateformes de médias sociaux comme PerfumeTok pour sa qualité réconfortante de « parfum de peau ».
L'Oryza sativa indica apparaît sur le sous-continent indien, probablement issue d'une hybridation du riz japonica avec des variétés sauvages locales.
La technique de la riziculture humide, impliquant la création de rizières inondées, est inventée en Chine, les plus anciennes preuves ayant été trouvées sur le site de Tianluoshan.
La plus ancienne domestication de l'Oryza sativa japonica remonte au bassin du fleuve Yangtze en Chine par des sociétés de chasseurs-cueilleurs.
% de parfums contenant cette scent par année
En Corée, la question « Avez-vous mangé du riz ? » est une salutation courante équivalente à « Comment allez-vous ? », soulignant son rôle central dans la culture.
Le principal composé aromatique du riz Basmati et Jasmin, le 2-acétyl-1-pyrroline, est le même que celui que l'on trouve dans les feuilles de pandan, qui sont souvent ajoutées pendant la cuisson pour en rehausser le parfum.
On estime qu'il existe plus de 40 000 variétés de riz cultivées (Oryza sativa).
L'eau de riz, le liquide amylacé restant après le lavage du riz, est utilisée depuis des siècles dans les cultures asiatiques comme traitement traditionnel pour les cheveux et la peau.
Certaines techniques agricoles durables, comme l'irrigation par alternance (Alternate Wetting and Drying - AWD), peuvent réduire la consommation d'eau jusqu'à 50 % et diminuer de manière significative les émissions de méthane des rizières.