- floral
- amber
- fruity
Notes signatures de Sunkissed Dahlia : amber, vanilla, sandalwood, apple, dahlia
Le sapote, terme dérivé du mot nahuatl « tzapotl », désigne un fruit mou et comestible de plusieurs espèces, notamment le Mamey Sapote (Pouteria sapota) de la famille des Sapotaceae. Originaire des régions tropicales du sud du Mexique et d'Amérique centrale, ce grand arbre à feuilles persistantes peut atteindre des hauteurs de 15 à 45 mètres. Il est cultivé dans les climats subtropicaux et tropicaux du monde entier, y compris au Mexique, dans les Caraïbes, en Floride et dans certaines parties de l'Asie du Sud-Est. L'arbre prospère dans un sol bien drainé et en plein soleil, nécessitant des températures constamment chaudes pour se développer. Le fruit lui-même est une grosse baie, mesurant généralement de 10 à 25 cm de long, avec une peau brune et rugueuse ressemblant à du papier de verre. La chair, qui varie du rose saumon à un orange-rougeâtre profond, est appréciée pour sa texture crémeuse et lisse, souvent comparée à une patate douce cuite ou à une tarte à la citrouille. Son profil olfactif est complexe et gourmand, dégageant un arôme doux et musqué avec des notes distinctes d'amande, de cerise, de miel et d'abricot. Certains le décrivent comme un mélange de patate douce, de citrouille, de miel, de pruneau, de pêche, de cantaloup et d'amande. Ce profil parfumé riche, sucré et crémeux en fait une note unique en parfumerie, souvent utilisée pour conférer une qualité luxuriante, exotique et comestible aux parfums. Historiquement, la sapote est un aliment de base en Amérique centrale depuis des siècles, les premiers documents écrits remontant au Codex florentin du XVIe siècle. Les cultures indigènes, comme les Mayas, n'utilisaient pas seulement le fruit mais aussi la graine. L'huile pressée de la graine, connue sous le nom d'huile de sapuyul, était traditionnellement utilisée pour les soins capillaires, réputée pour nourrir le cuir chevelu et ajouter de la brillance. Sur le plan commercial, bien que le fruit frais soit populaire sur les marchés d'Amérique latine, son utilisation dans l'industrie mondiale du parfum est un intérêt de niche mais croissant. Son caractère gourmand unique est présent dans les parfums artisanaux et contemporains qui visent à évoquer des accords tropicaux et de dessert. La popularité du fruit auprès des communautés caribéennes a favorisé sa culture et sa disponibilité dans des régions comme le sud de la Floride.
Les composés aromatiques de la sapotille sont généralement capturés pour l'analyse des parfums à l'aide de techniques de laboratoire avancées comme l'évaporation de saveur assistée par solvant (SAFE). Cette méthode est une forme de distillation sous vide qui permet d'isoler en douceur les composés volatils et semi-volatils de la pulpe du fruit sans dégradation thermique, garantissant que l'extrait obtenu est fidèle à l'arôme original. Le processus produit une essence très concentrée qui capture les nuances douces, crémeuses et fruitées du fruit. La période de récolte de la sapotille peut avoir lieu deux fois par an dans certaines régions, avec une saison de la fin de l'automne à l'hiver et une autre du printemps à l'été. Le fruit met plus d'un an à mûrir sur l'arbre et doit être récolté avec soin pour éviter tout dommage. La maturité est souvent vérifiée en grattant légèrement la peau ; si la couche sous-jacente est rouge-orangé, il est prêt. En raison de sa nature délicate à maturité, la culture commerciale nécessite une manipulation soigneuse. Aucun problème écologique majeur n'est largement signalé, car de nombreux arbres sont cultivés à petite échelle ou comme plantes paysagères, souvent sans utilisation intensive de pesticides.
La sapote mamey est documentée pour la première fois par les Européens dans le Codex florentin, une étude de recherche ethnographique du XVIe siècle en Méso-Amérique par le frère franciscain espagnol Bernardino de Sahagún. Elle y est citée comme un fruit comestible, confirmant son rôle de longue date dans l'alimentation régionale.
Les moines franciscains sont crédités de l'introduction et du début de la culture de la sapote blanche (Casimiroa edulis) en Californie, marquant ainsi son entrée aux États-Unis.
L'éminent horticulteur Pliny Reasoner inclut la sapote dans un rapport pour le Bulletin pomologique du ministère de l'Agriculture des États-Unis, confirmant sa présence et sa culture en Floride depuis au moins un siècle.
Le sapotier blanc devient une plante ornementale et paysagère populaire dans tout le sud de la Californie, en particulier dans les parcs publics et les espaces urbains, ce qui fait que de nombreux fruits ne sont pas cueillis par un public qui ne les connaît pas.
La note de parfum de sapote commence à apparaître dans les parfums de niche et artisanaux, l'une des premières utilisations enregistrées dans une base de données de parfums datant de 2015. Cela marque sa reconnaissance en tant que note gourmande distincte dans le monde du parfum contemporain.
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Le mot nahuatl (aztèque) « tzapotl » était un terme générique pour tout fruit mou et sucré.
L'huile de la graine de sapote, connue sous le nom d'huile de sapuyul, est traditionnellement utilisée en Amérique centrale comme traitement capillaire pour la brillance et la santé du cuir chevelu.
Le latex du sapotillier (Manilkara zapota), un arbre apparenté, était la source originale du chicle, la base du chewing-gum.
Certaines variétés de sapote sont surnommées « fruit du pudding au chocolat » (Sapote Noire) ou « pomme cannelle » (Sapote Blanche), soulignant leurs textures crémeuses et semblables à un dessert.
Un fruit de sapote mamey peut mettre plus d'un an à mûrir sur l'arbre avant d'être prêt pour la récolte.