- floral
- fruity
- sweet
Notes signatures de Olympea Blossom : vanilla, rose, pear, pink pepper, salt
La note de sorbet en parfumerie est un accord de synthèse conçu pour évoquer la sensation rafraîchissante, glacée et fruitée du dessert congelé. Elle n'est pas dérivée d'une seule matière première mais est un mélange soigneusement élaboré de diverses molécules naturelles et synthétiques. Le profil olfactif se caractérise par une qualité pétillante, juteuse et souvent sucrée ou aigre-douce, rappelant les saveurs populaires de sorbet comme le citron, la framboise, le fruit de la passion, la poire et le pamplemousse. Cette note offre une expérience légère, agréable et estivale, souvent utilisée en note de tête pour créer une ouverture vibrante et appétissante dans un parfum. L'histoire du sorbet lui-même remonte à des milliers d'années, avec des origines retracées en Perse ancienne, en Chine et en Inde, où la neige et la glace étaient mélangées à des jus de fruits et du miel. Le terme « sorbet » dérive du mot arabe « sharbat », une boisson aux fruits réfrigérée, qui a été introduite en Italie via la Turquie et est devenue « sorbetto ». Au XVIe siècle, le dessert glacé a été popularisé en France par Catherine de Médicis lors de son mariage avec Henri II. Initialement un luxe pour les aristocrates, il est devenu un mets répandu à mesure que la glace et le sucre devenaient plus accessibles. En parfumerie, le concept de sorbet se traduit par une note gourmande moins crémeuse que la crème glacée, se concentrant plutôt sur un fruité cristallin, aqueux et zesté. Les parfumeurs utilisent une combinaison d'esters fruités, d'aldéhydes et de lactones pour construire l'accord, ajoutant souvent des touches de notes vertes ou mentholées pour renforcer l'effet rafraîchissant. Le développement commercial de la note de sorbet est lié à l'essor des parfums fruités et gourmands à la fin du XXe et au début du XXIe siècle, répondant à une demande de senteurs ludiques, optimistes et évocatrices qui rappellent des souvenirs heureux d'été et de gourmandise.
La note de sorbet est un accord de fantaisie, ce qui signifie qu'elle n'est pas obtenue par extraction directe d'une source unique. Au lieu de cela, les parfumeurs la créent en mélangeant habilement diverses matières premières synthétiques et naturelles. Le processus est celui de la composition, où l'objectif est de reconstruire l'odeur multi-facettes d'un dessert fruité et glacé. Les composants clés incluent souvent des esters fruités pour les notes juteuses (comme la poire ou l'ananas), des aldéhydes pour un effet pétillant ou zesté, et des lactones (telles que l'Aldéhyde C-14 pour la pêche ou l'Aldéhyde C-18 pour la noix de coco) pour conférer une onctuosité et une profondeur subtiles. Pour obtenir la sensation glacée ou « givrée » caractéristique, les parfumeurs peuvent incorporer des molécules aux facettes fraîches, aqueuses, voire mentholées. La combinaison spécifique de matériaux dépend entièrement du type de sorbet aux fruits à reproduire : un sorbet au citron s'appuiera fortement sur des composés d'agrumes, tandis qu'un sorbet à la framboise utilisera des molécules comme la cétone de framboise. S'agissant d'une composition créative, il n'y a ni rendement ni période de récolte. Le principal défi consiste à équilibrer la douceur, l'acidité et la fraîcheur pour créer une illusion olfactive réaliste et attrayante sans devenir trop synthétique ou écœurante.
En Perse ancienne, une boisson fraîche et sucrée appelée 'sharbat' est créée à partir de fruits et de sucre. Ce mot est la racine étymologique de 'sorbet'.
La noble italienne Catherine de Médicis épouse Henri II de France et amène ses chefs italiens ainsi que la recette du 'sorbetto' à la cour de France, le popularisant auprès de la noblesse européenne.
Antonio Latini publie 'Lo Scalco alla Moderna' (L'Économe Moderne), qui inclut les premières recettes écrites pour les 'sorbetti', détaillant comment obtenir une consistance fine de sucre et de neige.
Les années 1990 voient une montée en popularité des parfums gourmands. Les parfumeurs commencent à expérimenter davantage avec des notes de fantaisie, menant à la création d'accords comme le sorbet pour ajouter une dimension nouvelle, juteuse et rafraîchissante aux parfums, illustrée par les éditions limitées estivales d'Escada.
Le concept de mélanger de la neige et de la glace avec des arômes comme le jus de fruit et le miel émerge dans les cultures asiatiques anciennes, considéré comme le plus ancien précurseur du sorbet.
% de parfums contenant cette scent par année
L'empereur romain Néron aurait envoyé des esclaves chercher de la neige dans les montagnes, qui était ensuite aromatisée avec des fruits et du miel, un précurseur ancien du sorbet.
Le mot 'sorbet' vient de l'arabe 'sharbat', une boisson fraîche, soulignant ses origines moyen-orientales avant sa transformation en dessert glacé en Italie.
Dans la haute gastronomie traditionnelle, un sorbet léger, souvent au citron ou à la pomme verte, est servi comme 'trou normand' pour rafraîchir le palais entre les plats.
Contrairement à la crème glacée, le sorbet traditionnel ne contient aucun produit laitier, ce qui en fait un choix populaire pour les personnes intolérantes au lactose.
On attribue à Catherine de Médicis l'introduction de la recette du 'sorbetto' à la cour de France en 1533 lors de son mariage avec Henri II.